Les acteurs des médias jouent un rôle crucial dans la promotion des droits en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR). Leur influence et leur capacité à atteindre un large public font d’eux des acteurs clés dans la sensibilisation, l’éducation et la promotion des droits liés à la santé sexuelle et reproductive.
Les enjeux entourant la santé sexuelle et reproductive sont souvent délicats et complexes. La sensibilité culturelle, la stigmatisation, le tabou entourant les questions de sexualité et le non-respect de la confidentialité sont autant de défis qui compromettent la couverture médiatique appropriée des questions liées aux DSSR.
La couverture médiatique peut contribuer à réduire la stigmatisation ou à soulever des questions relatives à la santé sexuelle et reproductive. Les médias ont le pouvoir d’influencer l’opinion publique. Une couverture médiatique éthique et informée peut également susciter l’engagement du public sur les questions de santé sexuelle et reproductive. Les médias jouent donc un rôle dans l’éducation du public et peuvent contribuer à créer une société plus informée et compréhensive.
Pour remplir ce rôle de manière efficace, les acteurs des médias doivent renforcer leurs capacités afin de comprendre ces sujets en profondeur, d’accéder à des sources fiables et de fournir une information précise au public.
Une formation appropriée aide les acteurs des médias à prendre conscience des différences culturelles, à éviter les stéréotypes et à respecter la diversité des perspectives. Cela leur permet aussi d’adopter une approche équilibrée, non stigmatisante et respectueuse, contribuant ainsi à l’élimination des stigmates
- Contexte :
Les Droits Sexuels et de la Santé Reproductive (DSSR) sont essentiels pour assurer la santé et le bien-être des populations, en particulier des jeunes. Cependant, de nombreuses barrières culturelles, sociales et politiques entravent l’accès des jeunes à des informations complètes et à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité, y compris les soins d’avortements sécurisés. Ces défis ont un impact négatif sur la santé et les droits des jeunes, compromettant leur autonomie et leur bien-être.
Selon l’OMS, en 2020,40% des grossesses en Afrique étaient non désirées. Ceci participe fortement aux avortements non sécurisés. Neuf (9) millions d’avortements non sécurisés ont été pratique en Afrique en 2019 entrainant des complications graves pour de nombreuses femmes et un nombre élevé de décès maternels évitables.
En 2020, le taux de décès maternels en Afrique subsaharienne était d’environ 533 décès pour 100.000 naissances vivantes selon l’UNFPA.
Dans ce contexte, Ipas Afrique Francophone recrute un consultant pour assurer la formation des formateurs acteurs des médias pour une couverture éthique, sensible et informée des questions liées aux droits en santé sexuelle et de la reproduction.